
Regards croisés sur les soutenances de fin d’études : l’avis d’un membre du jury
Chaque année, les soutenances de fin d’études sont un moment-clé pour les étudiants de la Fonderie de l’Image. Elles permettent de valoriser des mois de travail et de réflexion à travers des projets souvent ambitieux, portés avec conviction. À cette occasion, nous avons recueilli le témoignage d’une professionnelle invitée en tant que membre du jury. Elle revient sur ses attentes, ses critères d’évaluation, et partage ses impressions sur cette édition.
Loraine Djidji, enseignante agrégée en design & métiers d’art, est intervenue en tant que membre du jury pour les étudiants du Mastère Designer social et éthique.
Quelles étaient vos attentes principales pour ces soutenances de fin d’études ?
« Découvrir les terrains d’études des étudiants. Rencontrer l’équipe enseignante et échanger sur nos pratiques professionnelles. Éventuellement, envisager des collaborations entre nos formations. »
Quels sont, selon vous, les critères essentiels pour juger de la qualité d’un projet final ?
« Cela dépend du projet pédagogique de l’équipe enseignante et des objectifs pédagogiques que celle-ci s’est fixés. »
Est-ce que vous évaluez davantage le résultat final, la démarche, ou la posture de l’étudiant ?
« Cela dépend de la grille d’évaluation. Mais dans le cadre d’une formation et ici d’une soutenance diplômante, l’évaluation porte davantage sur la démarche, que sur le résultat. Mais c’est à relativiser en fonction des projets présentés et des démarches engagées par les étudiants.
La démarche doit est pertinente et adaptée au contexte. L’étudiant doit faire la démonstration qu’il sait se poser les bonnes questions. Quant à la posture (le recul critique et l’aptitude à l’échange) elle est bien entendu fondamentale lors d’une soutenance orale et fait également partie de l’évaluation. »
Qu’est-ce qui vous a marqué dans les projets cette année ? Y a-t-il eu des tendances ou thématiques récurrentes ?
« La diversité des projets et des réponses. »
À quel moment sentez-vous qu’un étudiant a franchi un cap professionnel dans sa manière de penser ou de produire ?
« Dans la finesse du diagnostic, la singularité de la démarche de recherche, la maîtrise des outils. La cohérence de la réponse finale au regard du programme et du contexte. »
Si vous aviez un conseil à donner aux diplômés après cette étape, quel serait-il ?
« Ne pas hésiter à tester, expérimenter. »